Le 27 janvier 2023 s’est déroulé, au collège Françoise Elie, le procès d’Antigone avec la classe de 304 de français (avec Madame Jean) . L’étude de la pièce de théâtre « Antigone » de Jean Anouilh avait été faite en classe de français avec le professeur. De plus, les élèves avaient le vocabulaire judiciaire à leur disposition. Le procès s’est inspiré de l’histoire racontée dans cette pièce.

 Antigone a enfreint les règles de Thèbes…

Voici le résumé de l’affaire que nous avons jugée : Antigone a formellement désobéi aux règles de Créon, son oncle et Roi de Thèbes, qui étaient de ne pas enterrer le corps de Polynice, le frère d’Antigone. La jeune fille a donc essayé d’enterrer le corps de son frère mais étant prise en flagrant délit, elle n’a pas pu terminer ce geste qu’elle considérait, elle, comme la mission de sa vie. L’affaire Antigone était donc jugée par un juge aidé de ses assistants. A la barre, nous avons vu défiler l’accusée Antigone, le plaignant Créon, mais aussi de nombreux témoins : des gardes, Ismène, la Nourrice, Eurydice, Hémon, un dieu…

…Mais la Cour a refusé de la condamner.

  Lors du déroulement du procès, nous avons eu quelques surprises : pendant son passage à la barre, Hémon, le fiancé d’Antigone, a défendu Antigone malgré son chagrin. Parfois, l’avocat d’Antigone confondait certains témoins. Mais l’arrivée à la barre d’un dieu a amené les jurés à ne pas condamner Antigone. En effet celui-ci a rappelé devant la cour qu’elle n’était pas maitre de ses décisions, que c’était son destin (manipulation des dieux !) comme pour son père Oedipe. On était en pleine tragédie.